Je vous préviens : si vous cherchez un article sérieux et sans sel, changez de page. Ici, on parle des petites galères d’éleveur, celles qui finissent en fous rires nerveux, en leçons apprises et parfois en couture d’urgence sur une paire de bottes mâchée. Installez-vous (loin du panier du chiot), et préparez-vous à sourire — et à noter deux-trois astuces utiles.
Les catastrophes domestiques : quand le chiot redessine votre maison
Un Berger Australien dans une maison, c’est un peu comme inviter un tornade affectueuse qui connaît par cœur où sont rangées vos chaussettes. Les chiots sont des explorateurs. Ils goûtent, mordillent, renversent, et inventent des arts visuels avec vos plantes d’appartement. Chez moi, la règle tacite est : si c’est à hauteur de museau, ça devient appétissant.
Dans la vraie vie d’éleveur, on apprend vite à repérer les zones à risque. La cuisine devient un musée de la tentation alimentaire : fromage au sol en 3 secondes, poubelle vidée en 10. Les chaussures ? Des trophées. Les câbles ? Des guirlandes. J’ai vu un chiot apprendre à ouvrir une porte coulissante — talent pur, inquiétude comprise. Ces mésaventures coûtent du temps, parfois quelques euros, et beaucoup de lectures nocturnes sur « comment sécuriser sa maison pour un chiot hyperactif ».
Conseils pratiques (et testés) :
- Sécurisez avec des barrières et des boîtes à l’épreuve des dents.
- Rangez les chaussures et sacs à l’abri : pensez tiroirs fermés.
- Multipliez les jouets de substitution. Pour les enfants de la maison, une peluche adaptée peut éviter des drames émotionnels. GIPSY Toys – Chien Assis 25 cm Berger Australien Peluche pour Enfant est une option mignonne (et utile pour distraire les petits humains quand le vrai chiot veut jouer).
Anecdote croustillante : un propriétaire m’avait appelé à 22h car son chiot avait « avalé » la télécommande. Après inspection (et doigts croisés), la télécommande avait été redécorée en copeaux — mais rendue. Le chiot ? Fier. Le couple ? Moins.
L’anticipation et quelques bons jouets sauvent des échanges de SOS nocturnes. Et si votre chiot décide que votre canapé a un meilleur goût que les croquettes, rappelez-vous : c’est réparable — pas votre dignité.
Les exploits culinaires et médicaux : quand tout finit chez le vétérinaire (ou presque)
Vous pensez connaître l’expression « chien glouton » ? Attendez de voir un chiot Berger Australien face à une boîte de croquettes renversée. J’ai eu des portées où, en moyenne, 2 chiots sur 8 testaient la résistance intestinale à de nouvelles saveurs. Résultat : vomissements, diarrhée et, parfois, visite d’urgence. Rien de dramatique si vous agissez vite, mais ces incidents rappellent que la vigilance alimentaire est cruciale.
Un autre classique : les objets non-comestibles qui deviennent comestibles. Ficelles, jouets mal conçus, morceaux de plastique… Ce sont des urgences fréquentes. En 19 ans d’élevage, j’ai appris que :
- Garder une trousse de secours et le numéro du vétérinaire à portée de main sauve des vies.
- Un vermifuge adapté et un protocole vaccinal rigoureux évitent des drames évitables.
Pour l’éducation médicale, je recommande de former les propriétaires à reconnaître les signes d’alerte : léthargie, vomissements répétés, selles noires, difficulté à respirer. Ne jouez pas au héros amateur : appelez. Un chiot est fragile, un adult… légèrement plus résistant (mais tout aussi têtu).
Ressources utiles :
- Pour l’éducation du chiot, les bases figurent dans L’ÉDUCATION DU BERGER AUSTRALIEN — un bouquin simple et pratique que je recommande pour tous les nouveaux propriétaires.
- Une vidéo claire et efficace sur les premières bases : https://www.youtube.com/watch?v=D1dYuOlowMM
Anecdote : un chiot a un jour décidé de manger une boîte de peinture à doigts. On a nettoyé, surveillé, et on a surtout ri jaune. Le chiot a survécu ; la boîte, moins. Moral : rangez tout ce qui brille, colle ou sent bon. Votre maison vous remerciera.
Les surprises de la reproduction : les joies (et frayeurs) des mises bas
La reproduction, c’est beau, mais on s’expose à la dramaturgie. Une mise bas peut se dérouler comme un ballet parfaitement chorégraphié — ou comme une pièce de théâtre où personne n’a répété. J’ai vu des portées où tout se passe bien, d’autres où il faut courir, téléphoner au véto et improviser des solutions.
En presque deux décennies d’élevage, j’ai tiré trois leçons claires :
- Préparez une zone calme et chauffée pour la mère et les chiots.
- Ayez un plan d’action en cas de césarienne : vétérinaire, financement d’urgence, transport.
- Connaissez les signes de détresse (sang abondant, énergie qui chute, contractions inefficaces).
Les imprévus les plus fréquents : chiots mal positionnés, hypothermie néonatale, ou confusion entre chiots et mère stressée. J’ai vu des mères refuser un chiot fatigué — intervention manuelle, réchauffement et une tasse de patience ont souvent sauvé la situation. C’est un travail d’équipe où le cœur bat plus vite que la respiration.
Chiffre pratique : dans mon élevage, sur 50 mises bas, environ 10% ont nécessité une aide vétérinaire au-delà de l’assistance de routine. Ce n’est pas pour vous effrayer, c’est pour vous préparer. Et si vous êtes du genre à sous-estimer les coûts, mieux vaut prévoir une petite cagnotte « urgence maternité ».
Anecdote : une portée a eu un chiot qui refusait la tétée. J’ai dû m’improviser biberonneur nocturne. Résultat ? 3 heures de berceuses improvisées et un chiot qui, à l’âge adulte, m’a encore supplié la première fois que j’ai sorti un pot de yaourt (coïncidence ?).
Ce que ces galères m’ont appris — et ce que je vous conseille (vraiment)
Après 19 ans à jongler entre pâtées, rendez-vous vétérinaires et blagues sur les chaussettes perdues, j’ai tiré des règles simples mais essentielles. Elles évitent 80% des soucis courants (estimation personnelle et honnête) et rendent la vie avec un Berger Australien beaucoup plus douce.
Mes conseils concrets :
- Investissez dans une bonne socialisation dès les 8–12 premières semaines. Exposez le chiot à bruits, humains, autres chiens. Une socialisation soignée réduit l’anxiété et les comportements problématiques.
- Travaillez l’éducation de base (assis, rappel, marche au pied) avec constance. Le livre L’ÉDUCATION DU BERGER AUSTRALIEN est un outil pratique pour les méthodes adaptées à la race.
- Préparez la maison et le matériel : caisse adaptée, jouets résistants, trousse de secours, et un vétérinaire de confiance.
- Planifiez l’exercice : ces chiens demandent du travail mental et physique. Le canicross, l’agility ou des jeux d’intelligence sont des alliés.
- Gardez votre sens de l’humour. Vous allez en avoir besoin.
Offrez un jouet à votre famille (humain) pour adoucir les disputes : la peluche GIPSY Toys – Chien Assis 25 cm fait toujours son effet auprès des enfants quand le vrai chiot monopolise l’attention.
Les galères d’éleveur, ce sont des épisodes qui vous font courir, vous font douter, puis vous font rire aux éclats. Elles vous forgent, vous instruisent, et parfois vous coûtent une chaussure. Prenez-les comme des leçons précieuses : préparez-vous, équipez-vous, socialisez, et gardez votre humour. Après tout, un Berger Australien bien élevé vous rendra tout l’amour — et vous offrira des anecdotes à raconter autour d’un café (ou d’un bandage pour brosse à chaussure).
